Mon affaire c’est moi – Une déclaration de responsabilité radicale
- Laura Calous
- 9 avr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 juin
Dans un monde où chacun semble vouloir corriger l’autre,
l’expression « Mon affaire, c’est moi » sonne comme une rupture.
Ce n’est pas une fuite. Ce n’est pas de l’indifférence.
C’est une prise de position nette : la seule vie que je peux réellement comprendre, influencer et transformer, c’est la mienne.

À la base de cette philosophie, il y a une idée simple mais exigeante :
je suis responsable de ma pensée, de mes choix, de mes réactions.
Tout le reste – ce que pensent les autres, ce qu’ils attendent, comment ils vivent – ce n’est pas mon territoire. Ce n’est pas mon affaire.
Cette perspective puise dans plusieurs traditions philosophiques. Les stoïciens, par exemple, faisaient déjà la distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas. Kierkegaard, lui, posait la subjectivité comme vérité : chacun doit faire face à son existence, sans s’y dérober. Plus près de nous, des auteurs comme Byron Katie ou Viktor Frankl ont repris ce fil, chacun à leur manière.
« Mon affaire, c’est moi » n’est pas une invitation à l’égoïsme. C’est un appel à l’intégrité. À ne pas perdre sa vie dans le contrôle des autres, mais à revenir, encore et encore, à soi. À sa propre clarté, à ses propres choix.
C’est aussi le point de départ d’un livre à venir. Un livre qui explore ce que cela veut dire, concrètement, de se prendre en charge. D’assumer ses pensées, ses peurs, ses colères. De cesser de courir après l’approbation. De vivre une vie qui nous appartient vraiment.
📘 « Mon affaire, c’est moi » – le livre arrive bientôt. Il ne promet pas des réponses toutes faites. Mais il pose les bonnes questions. Celles qui nous recentrent. Celles qui réveillent.

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